CANNIBALE
Un jour, il faudra sérieusement se pencher sur le sujet. Peut-être sortir une étude anthropo-ethno-socio-musicologique. Comprendre comment, depuis un salon de l’Aigle, Cannibale a poli un son à mi-chemin des Caraïbes, de la scène garage de la côte ouest américaine des années 1960 ou du Brésil de Tropicalia.
Arrivés en bizuts dans le giron Born Bad à l’occasion des 10 ans, Cannibale s’assoit aujourd’hui, et à une place de choix, à la table des groupes tenanciers du label. Auteurs de concerts complètement frelatés, les Normands devraient continuer avec leurs nouveaux titres à mettre à l’amende toutes les fosses des stades du continent.